Le vocabulaire de la « mobilographie » n’étant pas encore stabilisé, nous avons demandé des précisions à un spécialiste de ces questions, Richard Bégin (Université de Montréal), qui nous a répondu ceci (courriel personnel adressé à André Gaudreault le 10 avril 2013) : « J’utilise le terme “mobilogramme” pour parler des films tournés avec un portable. En ce qui concerne celui qui regarde des œuvres sur mobile ou utilise le portable pour vivre une expérience “mobilographique” ou “mobiloludique”, le terme “mobilonaute” semble le plus adéquat (il est parfois utilisé dans la presse ; je devrai faire un travail de recension). J’appelle par contre “mobilographe” celui qui créé avec le portable puisqu’il “inscrit” en quelque sorte sa propre mobilité. N’oublie pas la mobilogénie et le mobilophile (un mobilonaute puissance 10) ! »
TO: Gaudreault André <*****@*****.**>
FROM: Bégin Richard <*****@*****.**>
CC: BCC: Subject: RE : Le mobile (mais pas du crime !)...
J’utilise le terme « mobilogramme » pour parler des films tournés avec un portable.
En ce qui concerne celui qui regarde des œuvres sur mobile ou utilise le portable pour vivre une expérience « mobilographique » ou « mobiloludique », le terme « mobilonaute » semble le plus adéquat (il est parfois utilisé dans la presse. Je devrai faire un travail de recension). J’appelle par contre « mobilographe » celui créé avec le portable puisqu’il « inscrit » en quelque sorte sa propre mobilité.
N’oublie pas la mobilogénie et le mobilophile (un mobilonaute puissance 10)!
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Richard Bégin
Professeur adjoint, Études cinématographiques
Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques
Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal (Québec)