Introduction – 1re édition
note 23

Nous empruntons cette expression de « cinéma éclaté » à Guillaume Soulez, qui l’a notamment utilisée dans l’intitulé d’une journée d’étude organisée par lui (en collaboration avec Kira Kitsopanidou [« Le cinéma éclaté et le levain des médias », Institut national d’histoire de l’art, Paris, mars 2012]) et qui la préfère à celle de « cinéma élargi ».

En savoir +

Soulez fournit les explications suivantes (courriel personnel adressé à André Gaudreault le 18 mars 2012) : « […] j’ai voulu éviter l’idée de cinéma étendu ou élargi dans la mesure où l’éclatement désigne aussi un risque de dispersion, d’autonomisation des fragments éclatés par rapport au noyau de départ, tandis que l’idée de cinéma élargi suppose a priori qu’on a toujours affaire à du cinéma (une ontologie élastique du cinéma) ce qui se discute. […] L’hypothèse serait que le cinéma sous la pression de forces externes […] se trouve éclaté […] sur plusieurs sites ou supports (écrans : téléviseur, ordinateur, téléphone…, sites : domicile, musée, murs de la ville…) qui sont eux-mêmes liés à des médias (télévision, exposition, plateformes web, street art, etc.). […] Comment les formes, les dispositifs du cinéma se métamorphosent sous cette pression, s’agit-il encore de cinéma en quel sens, etc.? ». Soulez et Kitsopanidou préparent par ailleurs un numéro de la revue MEI (Médiation et information) sur le sujet (« Cinéma, télévision : le levain des médias. Forme, format, média », no 39, à paraître en 2014).

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