Il s’agit d’une réplique prononcée par l’archidiacre Claude Frollo, partiellement reprise dans le titre du chapitre 2 du livre 5 (« Ceci tuera cela »). La sentence symbolise la crainte résignée d’un homme du passé (un conservateur nostalgique, dirait-on peut-être aujourd’hui) face à un nouveau mode de représentation dont il pressent la vivacité ravageuse : l’imprimerie de Gutenberg et sa faculté de démultiplier à l’infini les messages vont anéantir cet espace unique et grandiose de recueillement qu’est la cathédrale. Hugo précise : « C’était pressentiment que la pensée humaine en changeant de forme allait changer de mode d’expression, […] que le livre de pierre, si solide et si durable, allait faire place au livre de papier, plus solide et plus durable encore. […] la vague formule de l’archidiacre avait un second sens ; elle signifiait qu’un art allait détrôner un autre art. Elle voulait dire : L’imprimerie tuera l’architecture. »